Le message

Avant les cités j'habitais dans des palais plantés
Sur les terres que les eaux du Nil nourrissaient
Je détenais les secrets de la science mathématique
Et je perçais les plus grands mystères géométriques
Il y a l'Eau, le Feu, la Terre et les Cieux
J'en savais plus que n'importe qui sur chacun d'entre eux
Mes pyramides ont survécu
Témoins des siècles d'histoire qu'elles ont vu
La noble Nibie dans son immense majesté
M'élevait dans le respect de tout ce qui vit
J'ai bâti l'Abyssinie la grande Ethiopie
L'abri de la grande dynastie du ras Tafari
Sélassié mais ce n'est pas assez laisse moi te conter
Des faits que tes manuels ont oubliés de mentionner
Les Hommes, les Anges, les Démons, les Génies
De mon armée marchant sur Babylone en chantant
Venus rendre justice aux enfants d'Adam
Marquant l'Histoire comme la famille d'Imran
Sourate numéro Trois du Saint Qur'an
Après la fin de ce monde Ahirousamann'
Yomalhiamm' jugement dernier du Très Haut Rahman
Sera sans conteste le jour des Justes
Où les langues déliées confesseront leurs insultes
Le culte de la Cérité Suprême sera le mien
Jusqu'à mon entrée dans le saint des saints
Nibien retiens les enseignements des Anciens
Protège notre sol sois en le gardien
L'Arche d'Alliance et ses chérubins sont non loin de là
C'est un signe Fils de Saaba
Les tables de la Loi reviennent vers toi
Qui en est digne, ne vois-tu pas ?
Il y a des mondes sur ces murs
Si l'on écoute le Temps
Rien ne nous séparera des choses de ce monde
S'il n'y a pas eu les failles
On l'aurait su depuis bien longtemps déjà


Refrain
J'étais M'Kozi, Shaka l'Insoumis, le Fils du Feu
Soundjata Keïta de Mali, Prince Askya Mouhammad,
Son Altesse Impériale de Gao, de l'Empire du Songaï, le roi Béhanzin
Prince des Amazones, Aline Sitoë Diatta, Saraounia...


Va vers mon peuple et dis lui que la résurrection est proche
Qu'il s'arme de patience, de pelles et de pioches
Qu'il creuse profond sous le sable et la roche
Plus que six pierres sous terre
Des pages d'histoire mêlées au sang de nos pères
C'est moche mais vrai tellement vrai que ça fait pleurer
Ta destinée n'est pas la servilité dans laquelle tu es
Tuer, briser les reins de la Fraternité
L'oppresseur en a rêvé ses alliés parmi nous l'ont réalisé
Du Natal jusqu'à Guizh aiguisez les lames ayez soif de connaissance
Diviser c'est miser sur un peuple sans guidance
Le fer de lance de votre renaissance est le retour à la Science originelle
Elle dépasse les sports, la musique et la danse, elle est immense
Votre seule chance saisissez-la dans la tolérance bannissez l'ignorance
L'enfance est le berceau de la vie pour chacun
Nourrissez-la, donnez-lui des fruits divins
Son maintien dans le bien tracera vos chemins
Depuis des temps lointains vous êtes frères comme Abel et Caïn
Le Malin à visage humain cherche le contrôle de vos destins


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